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Chaque année, en France, près de 5000 familles adoptent un enfant. Parmi les couples adoptants, 75% d'entre eux le font après avoir subi, en vain, un traitement médical contre l'infertilité. De l'idée de l'adoption à l'arrêt des fécondations in vitro, de la procédure d'agrément à l'arrivée d'un enfant, le parcours est long et souvent très douloureux.Certes, l'adoption est une formidable aventure pour tous ceux et celles qui s'engagent dans cette voie et souhaitent offrir à un enfant le bonheur d'une nouvelle famille.
Parmi les dizaines d’enfants qui rejoignent une seconde famille, une minorité est née en France. L’adoption de pupilles de l’Etat se fait rare. Beaucoup plus nombreux sont les adoptants qui se tournent vers l’adoption internationale qui connaît un essor considérable.
La réglementation a largement évolué ces dernières années, visant à réduire les démarches et harmoniser les procédures, mais elle reste encore complexe et difficile. Les étapes à franchir sont pourtant essentielles pour concilier les aspirations des futurs parents et les droits fondamentaux de l’enfant.
L’adoption est ouverte :
Selon l’article 347 du code civil, peuvent être adoptés :
Actuellement, 4000 enfants en moyenne sont accueillis chaque année par des familles françaises. L’adoption de ces mineurs se fait par l’intermédiaire soi de l’agence française d’adoption (AFA), soit des organismes autorisés d’adoption (OOA).
Pour pouvoir adopter un enfant, le candidat à l’adoption doit au préalable obtenir un agrément. L’agrément est en quelque sorte le « visa » pour l’adoption, il a pour but d’analyser la cohérence et la fiabilité du projet d’adoption. Il ne s’agit pas d’un certificat d’aptitude au rôle de parent ni d’un droit à accueillir un enfant.
Pour démarrer la procédure, il faut envoyer une demande écrite au président du Conseil général au service de l’Aide sociale à l’enfance de votre département de résidence.
Dans les Bouches du Rhône : Maison Départementale de l’Adoption, Tour Méditerranée, 12ème étage, 65 avenue Jules Cantini, 13006 Marseille.
Vous serez alors convoqué à une première réunion d’information à l’ASE, au cours de laquelle on vous remettra un dossier à renvoyer.
Au cours de la procédure, on vous demandera de fournir certains documents :
L’instruction de la demande dure neuf mois.
En vertu de l’article L225-2 du code l’Action Sociale et des Familles le délai entre le renvoi de ce dossier et la décision finale ne doit pas dépasser neuf mois.
Durant ces neuf mois, le Président du Conseil Général fait procéder à toutes les investigations qu’il juge utile :
Le candidat à l’adoption est informé, au moins quinze jours avant la consultation de la commission d’agrément, qu’il peut prendre connaissance des documents établis lors de l’enquête. Il peut faire connaître par écrit ses observations sur ces documents et préciser son projet d’adoption. Ces éléments sont portés à la connaissance de la commission.
Au terme de ces investigations, l’ASE délivre un agrément.
Celui-ci reste valable pour une période de cinq ans, sur l’ensemble du territoire national. L’agrément précise s’il est valable pour un ou plusieurs enfants.
Pendant toute la durée de l’agrément, le candidat à l’adoption doit chaque année confirmer par écrit au président du conseil général qu’il maintient son projet d’adoption.
Lorsque vous avez l’agrément, restent à effectuer des démarches pour vous voir confier un enfant.
Si vous souhaitez adopter un enfant en France, vous devez signaler à l’ASE votre souhait de vous voir confier un pupille de l’Etat. Cette demande doit être confirmée tous les ans à l’antenne départementale de cette institution.
Si vous souhaitez adopter un enfant à l’étranger, deux démarches sont possibles
Le jugement d’adoption se fait devant le Tribunal de Grande Instance du lieu de résidence, après six mois de vie de l’enfant au domicile familial. Durant ces six mois, la famille sera suivie par les services de l’ASE afin que la prise de contact se passe au mieux pour l’enfant et les adoptants.
Au vu du très grand nombre de demandes d’adoption et du peu d’enfants adoptables dans les Bouches du Rhône, les délais fixés par la loi sont rarement respectés :
Il est conseillé à ces couples de ne pas effectuer les deux démarches en parallèle. En effet, selon la chef de service de la Maison Départementale de l’Adoption, les couples en PMA sont dans la perspective d’avoir un enfant biologique, et n’ont pas fait le deuil de cet enfant-là. Il s’agit donc de conditions défavorables à l’accueil d’un autre enfant.
D’autre part, ces deux démarches demandent chacune un très bon moral et beaucoup d’énergie, qui peuvent donc se court-circuiter dans le temps, et produire des échecs.
Malgré l’obligation de fournir un certificat médical, le risque viral n’est pas une contre-indication au fait de vouloir adopter.
Il sera demandé une certaine stabilité de la maladie, et surtout un très fort moral, dans le sens où les professionnels chargés de l’enquête sociale devront évaluer la préparation de la personne à des complication médicales et la manière dont elle envisage une solution pour l’enfant
Texte rédigé le 10 Aout 2008 en collaboration avec l’Assistante Sociale de l’UPMA , Madame Rebecca RAUMEL .
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